Le projet HEMI-BREAKS
Une étude inédite des cassures de l’ADN induites par 13 espèces métalliques différentes
Tous nos projetsLes métaux lourds sont abondamment utilisés dans un certain nombre d’activités industrielles comme l’exploitation minière et la métallurgie. Dans les pays développés, ils sont également employés dans la fabrication d’engrais, de peinture, de cigarettes et de batteries ainsi que dans des produits plus récents comme les portables et les CD/DVD. A ce jour, ils représentent un problème de santé publique pour deux raisons majeures : la toxicité qu’ils peuvent produire chez l’homme et l’écosystème d’une part ; l'augmentation du risque de cancer que des expositions répétées peuvent provoquer d’autre part. Malgré le nombre considérable de données accumulées, les bases cellulaires et moléculaires de la toxicité et/ou de la cancérogénicité des métaux lourds restent à déterminer et il existe peu d’études comparatives systématiques de l’action d’un grand nombre d’espèces métalliques.
Objectifs : Notre principale hypothèse de travail est qu’une exposition à un stress métallique pourtant peu énergétique pourrait induire de nombreuses cassures de l'ADN notamment à travers les réactions de Fenton généralisées (production de peroxyde d'hydrogène en réponse aux ions métalliques). La réponse de certaines cellules à ces cassures pourrait être amplifiée par la production d’autres cassures pendant la réparation (processus d’hyper-recombinaison). Le projet HEMI-BREAKS consiste à mesurer l'impact biologique des métaux suivants sur des cellules fibroblastiques et endothéliales humaines de référence : Pb, Cd, Fe, Zn, Se, Ni, Cr, Al, Cu sous la forme de 13 espèces métalliques présentes dans le milieu de culture pendant 24 h à des concentrations variées.
Résultats: Le projet HEMI-BREAKS a permis d'obtenir des courbes dites dose-effet où chaque espèce métallique se caractérise par un taux d'induction de CDB unique. En plus de leur propriété de casser l'ADN, certains métaux ralentissent le transit cytonucléaire d'ATM et inhibent la réparation des CDB à certaines concentrations. De nombreuses expériences sont en cours.
Collaborations: Ce projet a été réalisé avec les Equipes du LRO (CEA- Fontenay-aux-Roses) et du LRE (IRSN - Cadarache).
Soutiens financiers : Le projet HEMI-BREAKS a été financé par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) dans le cadre de l'Appel à Projet "Contaminants Environnement et Santé" et le projet HEMI-BREAKS-T qui lui a fait suite a été financé par le Plan Cancer 2 dans le cadre de l'Appel à Projets "Cancer et Environnement".
Acronyme : HEMI-BREAKS provient de l'acronyme anglais de Heavy Metal - induced breaks (cassures induites par les métaux lourds).
Objectifs : Notre principale hypothèse de travail est qu’une exposition à un stress métallique pourtant peu énergétique pourrait induire de nombreuses cassures de l'ADN notamment à travers les réactions de Fenton généralisées (production de peroxyde d'hydrogène en réponse aux ions métalliques). La réponse de certaines cellules à ces cassures pourrait être amplifiée par la production d’autres cassures pendant la réparation (processus d’hyper-recombinaison). Le projet HEMI-BREAKS consiste à mesurer l'impact biologique des métaux suivants sur des cellules fibroblastiques et endothéliales humaines de référence : Pb, Cd, Fe, Zn, Se, Ni, Cr, Al, Cu sous la forme de 13 espèces métalliques présentes dans le milieu de culture pendant 24 h à des concentrations variées.
Résultats: Le projet HEMI-BREAKS a permis d'obtenir des courbes dites dose-effet où chaque espèce métallique se caractérise par un taux d'induction de CDB unique. En plus de leur propriété de casser l'ADN, certains métaux ralentissent le transit cytonucléaire d'ATM et inhibent la réparation des CDB à certaines concentrations. De nombreuses expériences sont en cours.
Collaborations: Ce projet a été réalisé avec les Equipes du LRO (CEA- Fontenay-aux-Roses) et du LRE (IRSN - Cadarache).
Soutiens financiers : Le projet HEMI-BREAKS a été financé par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) dans le cadre de l'Appel à Projet "Contaminants Environnement et Santé" et le projet HEMI-BREAKS-T qui lui a fait suite a été financé par le Plan Cancer 2 dans le cadre de l'Appel à Projets "Cancer et Environnement".
Acronyme : HEMI-BREAKS provient de l'acronyme anglais de Heavy Metal - induced breaks (cassures induites par les métaux lourds).