Le projet INDIRA

Des tests prédictifs de la radiosensibilité basés sur un modèle mécanistique validé et une première estimation de l'importance des sous-populations à risque

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Objectifs : Cette étude vise à mieux définir et détecter, à l’aide de tests prédictifs rapides et applicables en grandes séries, les sous-populations radiosensibles dans une cohorte représentative de la population générale et à des doses de radiation pertinences pour des expositions médicales courantes ou des accidents nucléaires. A partir de prélèvements de sang, de follicules pileux et de peau (fibroblastes et kératinocytes) provenant d’une cohorte de volontaires sains du SAMU qui pourraient être amenés à intervenir dans des conditions d’urgence lors d’accidents nucléaires, la rapidité et la fiabilité de tests prédictifs de la radiosensibilité individuelle seront testées en utilisant une approche génomique ou la mesure de fonctionnalité des acteurs majeurs de la réparation et de la signalisation des dommages de l’ADN.

Collaborations : Ce projet met en œuvre des équipes de l’INSERM (U1296 – Lyon), du CEA (LGRK-Evry et LCE-Fontenay) et du SAMU de Paris. Elles collaboreront pour délivrer un dispositif opérationnel de base capable de répondre à une meilleure prise en compte du facteur individuel dans l’évaluation du risque associé aux expositions aux radiations ionisantes.

Soutiens financiers : Ce projet est financé par le Commissariat Général à l'Investissement (Investissements d'Avenir) dans le cadre de l'Appel à Projets "Radioprotection et Sûreté Nucléaire".

Acronyme : INDIRA est l'acronyme de INDIvidual RAdiosensitivity Project (projet sur la radiosensibilité individuelle). Une image mentale d’un champ de tournesols a été associée au projet car, de loin, le champ semble n’être composé que d’individus identiques alors qu’un simple zoom sur l’image suffit à montrer que chaque fleur est unique.